Madagascar fait partie des pays qui subissent de plein fouet les effets néfastes du changement climatique. Les saisons qui se succèdent, les intempéries, mais également le mode de vie de la population locale en sont bouleversés, et ce, pour plusieurs raisons. Focus sur les impacts du changement climatique à Madagascar.

Pourquoi parler de changement climatique à Madagascar ?

Dès qu’il s’agit d’une modification d’un milieu de vie affectée par une surexploitation des ressources de la planète par l’être humain, il s’agit généralement d’un changement climatique.

Dans le cas de Madagascar, un rapport publié en 2016 par le service de la météorologie mondiale sur le réchauffement climatique est sans équivoque. Madagascar est le troisième pays le plus exposé aux effets du changement climatique, derrière le Bangladesh et Haïti.

Une sécheresse de plus grande ampleur

Le système CHIRPS (Climate Hazards Group’s Infrared Precipitation with Stations) a été mis en place pour surveiller des données concernant l’évolution de la sécheresse au sein de régions telles que le sud de Madagascar. Cet outil de mesure a indiqué que depuis 2015, outre la saison des pluies de 2018-2019, la pluviométrie saisonnière a considérablement baissé.

Au fil du temps le climat s’est avéré plus chaud, entraînant une accumulation de vapeur d’eau contenue dans l’air.

Une perturbation des activités cycloniques

À Madagascar, le climat est de type tropical humide, ce qui inclut une activité cyclonique régulière durant la saison des pluies, du mois de décembre au mois d’avril. 

Le changement climatique impacte sérieusement sur cette activité cyclonique qui devient de plus en plus intense et nombreuse, chaque année.

Une crise alimentaire accrue

L’ONU a reconnu en 2021 la première famine issue du changement climatique, à l’échelle mondiale. Dans le cas de Madagascar, cette crise alimentaire a été classée catastrophique  au vue la constatation de la famine au niveau des dizaines de milliers de personnes.

La végétation a souffert de la sécheresse en rencontrant une importante baisse de la production agricole au niveau des zones phares, notamment l’alimentation de base de la population : riz, manioc, légumineuses et le maïs. 

Cette sécheresse ne se limite pas uniquement à la famine, mais réduit la force des ménages pauvres et impacte le prix des denrées alimentaires.

Moringa Wave face au changement climatique à Madagascar

Moringa Wave contribue à la lutte contre le changement climatique en mettant en valeur le projet. La lutte contre l’érosion du sol en est la majeure partie avec 1,6 million d’arbres plantés sur une surface de 20 hectares.

Entre autres, le projet augmente la croissance de l’apiculture, les synergies entre le moringa et d’autres légumineuses et aussi l’apprentissage des bonnes pratiques aux agriculteurs locaux, notamment au niveau de l’agroforesterie. 

Il se base aussi sur les objectifs de développement durable, l’amélioration de la nutrition et l’augmentation des revenus agricoles. Le projet en lui-même est éco-responsable.

Conclusion

Précédemment, nous avons pu constater que suite au changement climatique, la famine a pris une ampleur considérable. 

Les intempéries, la sécheresse, la perturbation des activités cycloniques sont devenues de plus en plus intenses, entraînant ainsi la famine, la baisse de production et la malnutrition.

Moringa Wave contribue donc à la lutte contre le changement climatique, d’une part pour la reconstruction d’une zone verte sur la plantation du Moringa Oleifera, d’autre part pour la contribution sur la malnutrition et le développement durable.

Pour contribuer à notre projet, visitez notre catalogue en ligne.

Références :

Madagascar, troisième pays le plus vulnérable au changement climatique

En quoi consistent les changements climatiques ?

Comment le changement climatique a contribué à la crise alimentaire à Madagascar

Moringa Wave surfe sur la vague de l’éco-responsabilité